Il y a quelque temps je vous avais parlé de mon rapport à l’achat de vêtement dans cet article : Confession d’une (presque) ancienne accro du shopping. Ces derniers mois, ont légèrement changé la donne puisque j’ai diminué drastiquement ma consommation de vêtements en général et surtout ceux dans les enseignes de « Fast fashion ». De plus, j’ai commencé un défi « rien de neuf », mais ça je vous en parlerais plus précisément dans un prochain article.

Je vous ai déjà fait part de ma réflexion en ce qui concernait mon rapport à ma consommation de vêtement, mais je ne vous avais pas expliqué précisément les raisons pour lesquels j’ai décidé de repenser ses achats. Cet article est donc l’occasion pour moi de vous en parler et également de vous partager quelques astuces pour éviter de retomber dans le cercle vicieux de la consommation excessive.

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Comme vous l’aurez compris, depuis un moment, j’ai envie d’insuffler du sens dans mes achats en comprenant quelle réalité se cache derrière un vêtement.
Je pense qu’il faut se faire à l’idée qu’il est d’abord inévitablement de réduire ses achats. Continuer d’acheter frénétiquement même des vêtements éthiques ne va pas résoudre le problème, puisqu’il y aura toujours un coup environnemental par rapport à la production. Alors certes, il faut consommer MIEUX mais surtout et avant tout consommer MOINS.

Réduire sa consommation de vêtements pour diminuer son impact écologique, mais pas que …

1 – Pour ne plus encourager la « fast-fashion » :

Considéré comme le deuxième secteur le plus polluant au monde juste après le pétrole, le secteur de la mode est dévastateur pour la planète. La « fast-fashion », littéralement la mode rapide, nous pousse à renouveler constamment notre dressing nous rendant accros à l’achat et en y laissant parfois d’énormes sommes d’argent.
Ces vêtements sont souvent de mauvaise qualité, à très bas prix et peu recyclable. Le polyester et le coton, composant la majorité des vêtements, ne sont pas biodégradable, sont très énergivores et polluent les eaux ainsi que les fonds marins.
Et ne parlons pas des conditions de travail des ouvriers dans les usines délocalisées qui sont très loin d’être satisfaisant. L’effondrement du Rana Plaza en 2013 qui a causé la mort de plus de mille travailleurs du textile au Bangladesh, en est un exemple frappant. Si vous souhaitez vous informer davantage il y a de nombreux documentaires en ligne, comme : The true cost, disponible sur Netflix.
Ainsi, dans le secteur de la mode, consommer moins est non seulement un acte écologique mais également social.

2 – Pour économiser :

Réduire ses achats de vêtements peut aussi être l’occasion d’optimiser ses finances. Car forcément si on diminue drastiquement ses achats, ça fait faire des économies, surtout si auparavant on avait un énorme budget shopping. Revoir ses priorités est indispensable si on veut garder son argent pour des choses plus essentielles.

3 – Pour reprendre le contrôle de ses achats :

Ce n’est pas un secret, la plupart d’entre nous sont accros à l’achat et c’est normal puisque nous baignons dans la société de consommation depuis que nous sommes nés, ce qui est d’autant plus difficile de s’en défaire. Mais une fois que l’on a pris conscience du marketing mis en place autour de l’achat et de ce que cela peut engendrer au niveau écologique et humanitaire, on s’en détache petit à petit. Ainsi, sortir du cercle infini des achats compulsifs et d’une certaine dépendance à l’acte d’acheter permet de s’émanciper !

4- Pour se libérer l’esprit :

Faire le tri régulièrement dans sa garde-robe pour ne garder que ce qui nous est essentiel, libère l’esprit et fait du bien au moral. Avoir un dressing qui ne déborde pas, avec des basiques et uniquement des pièces que l’on aime, permet de se prendre moins la tête quand on se prépare et de gagner du temps pour choisir sa tenue !

5- Pour se détacher de la mode :

Grâce aux tris et en se limitant à ce qui selon soi est l’essentiel, on garde forcément ce qui nous va le mieux, les pièces dans lesquelles on se sent le plus soi-même. Acheter quand on en a besoin, acheter en fonction de ce qu’on aime et ne pas acheter en fonction de la tendance, permet de s’affirmer.

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Quand on a mis en œuvre et pris conscience des points précédents, on tombe de moins en moins dans le piège de l’achat inconsidéré et culpabilisant. Consommer moins et mieux et se rappeler régulièrement pour quelles raisons on a décidé d’appliquer cela évite de ne plus retomber dans la consommation abusive.

Pour finir,

Personnellement, pour l’instant je n’ai pas choisi d’avoir un dressing minimaliste, même si je tends à m’en rapprocher et que j’effectue des tris régulièrement. Tout simplement, parce que j’aime quand même avoir le choix dans ma garde-robe. Par ailleurs, j’achète au maximum des vêtements d’occasion, principalement sur Vinted et dans des friperies.

Changer son mode de consommation ne se fait pas du jour au lendemain, surtout en ce qui concerne l’habillement, car ça influe directement sur notre bien-être. Cela se fait petit à petit.
Bien évidemment si on est amené à faire un écart ce n’est pas grave, personne n’est parfait, surtout si on revient de loin. Le principal c’est de toujours se poser les bonnes questions et d’acheter en fonction de ses besoins.

Et vous, quels sont vos rapports à l’achat de vêtement ? Quelles sont les principales raisons de votre prise de conscience ?

Avec bienveillance,
Adeline